Même un tueur en série devrait bénéficier de perspectives de libération
Freddy Horion est enfermé depuis 1979 pour cinq meurtres. Bien qu'il ait légalement le droit d'être libéré, il n’en est rien. La Cour européenne des droits de l'homme estime qu’il faut viser à la réintégration.
En 2017, une commission d'experts a décidé qu'il était préférable que l'homme ne reste pas plus longtemps en prison. Dans le même temps, ces psychiatres et psychologues ont fait valoir qu'un retour non préparé n'était pas non plus possible. Il y aurait alors un risque de récidive.
Selon la commission, l'admission dans une institution psychiatrique, étape intermédiaire vers la réintégration dans la société, est essentielle pour Horion.
Bien qu'il ait écrit à toutes les institutions psychiatriques de Flandre pour obtenir une place, il a été refusé partout. En effet, ces institutions ne reçoivent pas de subsides pour accueillir des condamnés sans problèmes psychiatriques.
Horion s'est retrouvé dans une impasse : il a été décidé qu'il pouvait quitter la prison, mais il n'avait nulle part où aller pour la phase suivante de sa libération.
La Cour européenne des droits de l'homme a condamné cette situation. Le fait de n'avoir qu'une possibilité théorique de libération viole l'interdiction des peines inhumaines et dégradantes.
A la suite de cet arrêt, la Belgique devra trouver une solution permettant la réintégration d'Horion.
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