Un bar d'été au milieu des champs : la fête s'est terminée plus tôt
Le concept semblait sympa : un bar pop-up sur une prairie où l'on fait pousser de l'herbe. Mais elle a duré trop longtemps, il y avait trop de places de stationnement sur les lieux et les niveaux de bruit étaient dépassés.

Une habitante du quartier a protesté en raison de l'impact que le bar d'été avait sur son cadre de vie. La commune avait donné son autorisation, mais celle-ci n'avait pas été rédigée conformément à la loi.
Le Conseil d'État avait déjà statué en sa faveur la première fois. La commune a ensuite pris une deuxième décision similaire. Cette décision a également été suspendue par le Conseil.
Les règles d'aménagement du territoire autorisent les utilisations récréatives et socioculturelles dans les zones agricoles, mais il doit s'agir d'activités ayant un impact limité.
C'est là que le bât blesse : il s'agit d'un bar d'été qui dure quatre mois, où des niveaux sonores élevés et l'alcool sont autorisés et où une grande partie du site est utilisée comme parking. Selon le Conseil d'État, il ne s'agit pas d'activités à impact limité.
Le permis communal a été annulé et la fête s'est terminée prématurément.